Are you local ?
Bien évidemment nous ne nions pas le diagnostic médical local. On notera que souvent la douleur sera associée à une fixation cervicale. Ces vertèbres sont immobilisées par des muscles spasmés et douloureux localement. Souvent il y a eu un étirement ou une compression excessif(ve) sur une facette articulaire créant des micro lésions ligamentaires, capsulaires, articulaire et s’en suit une contraction réflexe des muscles protégeant l’articulation. Au bout de traumas répétés ou d’un certain temps une fibrose se crée autour de la zone fixée chroniquement, les tissus perdent de leur élasticité et compromettent d’autant plus leur capacité de compensation.
Exemple de diagnostic ostéopathique local:
dysfonction somatique aigüe/chronique de Occiput/C1/C2…C7/ T1/T2/1ière/2ème côte associée à une hypertonicité/hypertrophie/fibrose/atrophie des muscles trapezius, scalènes (ant,moy,post), SCM, levator scapulae, longissimus coli, sous-occipitaux…
Le cas de l’hypermobilité: Parfois l’excessive mobilité est cause de douleur. Cette hypermobilité articulaire peut-être associée à une irritation facettaire et à une hypertonicité musculaire. Souvent le patient lui-même entretient cette irritation en se faisant lui-même craquer le cou à l’endroit qui fait mal. Cela procure un soulagement sur du court terme, mais augmente l’hypermobilité… Bref, petit cercle vicieux. L’une des clefs est de trouver pourquoi cet endroit est hypermobile, souvent il a hypomobilité au-dessus ou en-dessous.
Pourquoi ces hypomobilités ? Pourquoi ces hypermobilités ?
More or less local
Les problèmes d’épaule:
Les problèmes d’épaule sont intimement liés avec ceux du cou. De gros muscles sont attachés directement de l’omoplate au cou (levator scapulae, trapezius par ex). un changement dans la biomécanique de l’épaule affectera la biomécanique du cou de manière asymétrique (précepte 4).
- La sterno-claviculaire (S/C) est très proche de l’insertion de la première côte sur le manubrium. Une fixation chronique de la S/C peut affecter la mécanique de la première côte (par le subclavius et inversement) sur laquelle s’attache le scalène antérieur et moyen. Sur cette clavicule s’insère aussi le trapèze et le SCM par exemple qui sont des muscles qui s’insèrent au niveau cervical et du crâne. Si une de leurs insertions perd de la plasticité mécanique (fermeture d’une chaîne précepte 5) alors leur contraction induit une plus forte contrainte sur l’autre insertion qui elle est plus malléable. Ainsi si la première côte est fixée, la contraction d’un scalène va augmenter sa tension sur ses insertions cervicales, ce qui augmente les contraintes mécaniques sur votre cou. Dormir constamment sur un côté ou une chute sur une épaule peut impacter cette S/C et peut donc compromettre la mécanique générale de l’épaule.
- Imaginez l’effet qu’à une séquelle d’une fracture sur un coude, humérus ou même avant-bras si la mobilité n’est pas récupérée pleinement. Des chaînes musculaires d’adaptation vont se créer mettant l’épaule et par conséquent le cou sous contrainte. Bien évidemment l’effet final n’est pas immédiat, attendez quelques années…(précepte 2bis)
- Que penser aussi de petits traumas répétés ? comme celui du syndrome de la souris ? L’utilisation quotidienne et non traumatique d’une souris qui au bout de plusieurs années d’utilisation vous donne une chaîne lésionnelle ascendante… (précepte 2, 2bis, 3 et 4)
- Et les vaccins ? Peuvent-ils avoir une influence sur l’épaule ? En injectant un produit qui a pour but de créer une réaction inflammatoire et immune notamment sur le lieu de l’injection intramusculaire (deltoïde) cela pourrait favoriser une fibrose locale, d’autant plus importante que le nombre de vaccins injectés localement est répétée à travers notre vie. Ce muscles fonctionne moins bien, le trapèze compense en faisant bouger précocement la scapulo-thoracique pour toute abduction de l’épaule =>…(précepte 2, 2bis, 3)
(cette partie ne m’est pas un domaine de prédilection, aussi je reste réservé quant à l’évaluation de son influence)
-La position de la mandibule: influence la position de la tête. Avancez votre mandibule exagérément (prognathe) et vous verrez que cela induit une légère extension au niveau des hautes cervicales, à l’inverse si vous reculez votre mâchoire (rétrognathe) cela va forcer une légère flexion des hautes cervicales. Bien sûr nous sommes dans l’exagération de mouvement et dans l’influence instantanée. Mais une moindre exagération de ces mouvement pourrait avec plus de temps chercher à induire le même effet au niveau des cervicales (précepte 2 et 3). De même une déviation latérale de la mandibule influe sur la mobilité en rotation de votre tête. Si vous déviez latéralement vers la droite votre mandibule cela diminuera la rotation droite de la tête. Cet effet sera encore plus marqué si vous y associez un recul de la mâchoire (rétrognathe). La raison serait l’importance des tensions musculaires et fasciales de la « gorge »(oesophage, larynx, platysma, répartitions des tensions sur l’os hyoïde, et autres chaînes lésionnelles viscérales ascendantes…).
-La position de la langue aurait aussi une influence importante sur la mécanique du cou et de la posture du corps en général. Un affaissement de la position de repos de la langue créerait une ptôse des structures de la gorge favorisant ainsi une flexion des cervicales hautes et un effondrement de la posture générale.
–Une bonne occlusion: Depuis quelques années l’occluso-dontie est à la mode.
L’occlusion c’est l’état d’imbriquement de vos mâchoire supérieure et inférieure. Si il y a bon imbriquement alors lorsque vous fermez la bouche vos molaires reposent les unes sur les autres de manière uniforme. Cela semble important notamment dans la fermeture de chaîne lors d’un effort intense pour stabiliser votre cou, pour faire en sorte que votre tête, cou et épaules ne fassent qu’un seul bloc. Si vous avez une mauvaise occlusion vous perdez alors une importante stabilité musculaire. Vous pouvez en faire l’expérience: Poussez à l’aide de votre main votre tête qui doit résister (en avant en arrière, ou sur le côté) d’abord en gardant la bouche ouverte, puis en serrant la mâchoire. Il devrait être plus confortable de résister en « serrant les dents ». Une bonne occlusion serait-elle importante pour les sportifs de haut niveau pour maintenir un geste précis, et efficace notamment au niveau du cou et des membre supérieurs ? (joueur de tennis, pilote formule 1…)
-Corrélation entre les muscles de la mastication et les muscles sous-occipitaux: En pratique nous trouvons souvent une corrélation entre le tonus musculaire des muscles de la mastication et les muscles sous-occipitaux. Les muscles de la mastication (masseter, temporalis, ptérigoïde) sont innervés par la branche V3 du nerf trigéminal. Une hypertonicité de ces muscles exprimerait une augmentation des influx nerveux en provenance du ganglion trigéminal et le feedback de cette contraction augmenterait les afférences nerveuse vers ce ganglion. Ce ganglion est saturé, facilité (réagit à la moindre stimulation), facilitant donc les sensations de ses branches V1 sinus frontal, V2 sensation venant des sinus maxilaires et dents supérieures et V3 sensations venant des dents inférieures et de la mâchoire. Ce ganglion a aussi des anastomoses avec les hautes cervicales de quoi potentiellement augmenter le tonus musculaire inhérent des muscles sous-occipitaux et à la longue favoriser leur fibrose ? Peut-être. En tout cas l’effet idéomoteur(que nous verrons plus loin) de la colère et de l’énervement est souvent associé à un bruxisme et à la contraction des muscles sous-occipitaux et par conséquent à une dysfonction somatique des hautes cervicales.
-Intervention buccale: les interventions buccales, dents pivots, amygdales, appareils dentaires peuvent provoquer des dysfonctions le l’ATM et par conséquent influer sur les muscles sous-occipitaux et créer des dysfonctions somatiques des hautes cervicales.
(De même cette partie ne m’est pas un domaine de prédilection, aussi je reste réservé quant à l’évaluation de son influence)
La perte d’un oeil: pour compenser la perte d’un oeil le patient va légèrement tourner la tête dans le sens de son oeil invalide afin de couvrir un champs de vision le plus droit possible. Cela sur le long terme peut provoquer tout une attitude scoliotique de compensation. Cet rotation constante au niveau cervical peut être source de maux de tête et cervicalgie.
Que se passe-t-il en cas de divergence ou convergence d’un oeil ? Ce devrait être l’oeil directeur qui orienterait la tête pouvant éventuellement induire une rotation cervicale plus ou moins importante. Même schéma lésionnel que ci-dessus.
Le syndrome du bras trop court ou la presbytie: Vous avez 47 ans et vous trouvez que vos bras raccourcissent ? vous lisez vos papiers les bras tendus en exerçant une translation postérieure de la tête en arrière et une hyperflexion au niveau occiput-atlas => douleurs cervicales en perspective ! Vous devriez aller chez votre opticien…
Le varilux « old school » et l’ordinateur: Les personnes portant ce genre de verre et faisant de l’ordinateur se voient forcées de regarder leur écran par la partie inférieure de leur verre car elles sont presbytes. Pour ce faire elles exagèrent l’extension cervicale, et à cet âge l’arthrose guette. L’hyperextension cervicale sur des facettes articulaires usées est tout sauf agréable et recommandable… Une paire de lunette spéciale bureau SVP !!!
Le myope: qui se refuse à porter des lunettes rapprochera sa tête de manère réflexe pour pouvoir voir nettement les chose. Cela aura tendance à exercer une translation antérieur du crâne avec hyperextension au niveau de l’occiput-atlas.
Les yeux qui fatiguent: Les yeux qui fatiguent en fin de journée vont faire que vous allez forcer pour pouvoir voir correctement. Différents muscles de la face et des cervicales vont se contracter favorisant l’apparition de maux de tête et de cervicalgie.
Problèmes d’oreilles:
La surdité unilatérale: De même il ne serait pas illogique qu’un patient souffrant d’une surdité unilatérale compense en tournant légèrement sa tête vers son interlocuteur, à la longue cela pourrait aussi induire des chaînes lésionnelles et des maux de cou.
Problèmes de vertiges: Le gens qui ont des problèmes importants de vertige ont tendance à tétaniser leur cou pour « essayer » de stabiliser leur tête alors qu’en fait elle ne bouge pas. Lorsque ces problèmes sont chroniques le muscles se fibrosent et la cervicalgie chronique est assurée.
[…] ascendantes (diaphragme, estomac, foie, médiastin, cage thoracique… voir article sur mal de cou) le cou se libère de ses tensions et généralement les quelques tensions résiduelles cervicales […]
[…] d’autre cause et solution à une cervicalgie qu’une manipulation cervicale (voir ici). Une telle règlementation des manipulations cervicales a eu pour effet de faire peur aux patients […]
[…] Mal de cou, cervicalgie: approche par l’ostéopathie […]
[…] de manière répétitive. Ils élèvent les premières côtes certes, mais ils tirent aussi sur ces cervicales (!) et les compressent limitant ainsi leur mobilité et irritant leurs facettes articulaires. Leurs […]
[…] généralement après un choc, ou un trauma violent. Typiquement une entorse, une fracture ou une entorse cervicale dûe à un […]
[…] lombaires, prédisposera à une usure des facettes articulaires cervicales et lombaires et à des cervicalgies et […]
[…] suggérer que le rôle mécanique est très important, mais d’autres articulations comme les cervicales peuvent aussi être atteintes. Certaines atteintes articulaires passées (traumatiques, […]
Bonjour,
Merci pour cet article fort intéressant et exhaustif. Je souffre, à titre personnel, de cervicalgie depuis plusieurs années. Je voulais savoir si dans le cas d’une forte contracture au niveau des cervicales (C2-C3 visiblement, cela pouvait provoquer certains troubles cognitifs (comme difficulté à se concentrer, mémoriser…, par compression d’une artère par exemple. Les médecins/ostéopathes à qui j’ai posé la question semblaient sceptiques à ce sujet. Je serai curieux de connaître votre avis
Merci Jean-Pierre pour votre témoignage,
Il est toujours difficile de différencier « cause-à-effet » et « corrélation » aussi les réponses que je vais tenter de vous donner sont à prendre délicatement, d’autant plus que je ne vous ai pas examiné:
1. Oui une douleur peut rendre difficile la concentration. Car cette douleur va avoir un effet parasite sur nos différents processus cérébraux. Ainsi peut-être que 30% de votre concentration sera obnubilée par ressentir, être préoccupé, toucher, masser,questionner le pourquoi de cette cervicalgie. C’est 30% de capacité cognitive en moins vers votre concentration.
2. Compression de l’artère, pourquoi pas mais je serais très précautionneux quant à l’affirmer. J’ai déjà eu des patients me relatant mieux voir après des traitement « crânien » dont le but est de détendre les hautes cervicales => meilleur vascularisation ? Sans vouloir vous inquiéter on pourrait aussi prendre le problème dans l’autre sens est-ce qu’une atteinte des artères vertébrales pourraient être symptômatiques et du coup donner une moins bonne vascularisation et des douleurs au niveau des hautes cervicales ?
3. Qu’en est-il du point de vue idéomoteur? Pourrait-il y avoir conflit entre ce que vous voudriez faire et ce que vous faites ? de ce point de vue la douleur et le manque de concentration ne seraient que révélateur du fait que vous vous forcez à faire quelque chose qui ne vous satisfait pas … bref à méditer.
Mais je pencherais plutôt vers le 1. J’ai récemment entendu parler d’une étude dans laquelle on demandait aux patients de faire un puzzle. Dans un groupe on les laissait faire et dans l’autre on leur mettait des bonbons à porter de vue et on leur interdisait de les manger. Ce groupe mettait plus de temps pour faire le puzzle et l’interprétation était notamment qu’une partie du processus cognitif s’attardait à réfléchir sur le conflit : « bonbon-miam-j’enmangeraisbien-maisj’aipasledroit ».
Loin d’être improbable qu’une douleur puisse entraver votre concentration,
Cordialement,
bonjour sa fait des annees que j ai mal aux ce qui diminue ma qualite de vie pcq engendre des migraine je suis alle pendant au moins six au chiro pour en etre au meme resultat pourtant j avais beaucoup espoir avec la chiropratie es ce que un osteopate serait plus appropriee dans mon cas bref mon md de famille m a fait passer une radiographie qui a confirme un conflit facettere cervicale se qui causait mes maux de coup bref je ne sais plus a quelle medecine non traditionnel faire confiance je vous remercie en esperant une reponse
Excellent article ! Je me reconnais, beaucoup des causes énoncées sont à l’origine de ma souffrance. J’ai subit il y a un peu plus d’un an une intervention au Laser pour détruire mes volumineuses hernies cervicales, j’ai eu une grande amélioration… mais des crises douloureuses sporadiques me rappellent que je ne serais jamais comme ceux qui sont en bonne santé…
Courage à tous.
Bonjour, mon filles souffre de troubles psychomoteur il a 9 ans récemment il a pu me dire qu il avait mal au cou l ostéopathie l à débloqué mais il a toujours des difficultés pour faire une rotation du cou à gauche il a le cou trop rentre dans les épaule et commence à àvoir la bosse du taureau il ne sait plus se tenir droit ,on m à même conseiller de lui mettre une minerve pour lui faire prendre l habitude de redresser son cou je ne sais plus quoi faire?
Bonjour Philippe,
Je vous remercie de votre message, et regrette ma réponse tardive.
Le cas de votre fils semble être suffisamment compliqué pour que je ne puisse me prononcer sans avoir pu le voir.
Aussi je vous recommanderai de consulter différents ostéopathes et professionnels de santé pour avoir un maximum de points de vue différents.
La règle général est que si il y a amélioration elle devrait être visible après 2 à 3 traitements.
Cordialement et bon courage,
AmericanHealthJournal is looking for content partnerships with website owners in the health genre. AmericanHealthJournal is a medicine web site which owns three thousand of high quality medical videos. We can offer content exchanges, link exchanges, and exposure to your website. Get in touch with us at our contact form on our website.
[…] 60. Mal de cou et cervicalgie approche par l’ostéopathie […]
[…] dû à un effet idéomoteur ? à un vieux « whiplash injury » ? Puisse cette douleur de cervicale avoir d’autre origine que celle d’une mal-occlusion ? Il en est de ma croyance que […]
[…] -cervicalgie (douleur de cou) […]
[…] Mais voyez-vous, depuis que vous nous avez retiré « la manipulation cervicale » supposée être l’acte le plus dangereux en ostéopathie, nous avons largement abandonné cette approche thérapeutique. Oui étrangement en ostéopathie exclusive, manipuler une cervicale est plus le signe d’une incompétence que d’une compétence (voir ici). […]
[…] car dans de nombreux cas nous n’avons pas besoin d’y avoir recours (voir article cervicalgie et ostéopathie). Mais parfois c’est la technique de choix pour soulager un patient. Faut-il dans ce cas là […]
Bonjour,
DEpuis quelques années j’ai une douleur qui commence au bas du cou niveau bas du crane jusqu’au crane milieu droit. Une douleur qui arrive brusquement à certains moments puis disparait (souvent débute au réveil) je dois prendre beaucoup d’antalgique pour supporter ce mal. je dois dire que j’ai fait beaucoup de yoga dans la vie et plus particulièrement les positions dites renversées. Est-ce possible qu’il y ai une incidence avec ce mal. j’ai 62ans
MR GARCI
[…] Les racines nerveuses sont appelées par le nom des vertèbres qui sont au-dessus sauf au niveau cervical où elles sont dénomées par le nom de la vertèbre du dessus +1. Série d’exemples : Entre […]