Les endomorphes, ectomorphes, et mésomorphes ont une morphologie, vous l’avez compris, assez distincte. En Ostéopathie les approches que nous utilisons pour chacun de ces types sont radicalement différentes.
L’approche ostéopathique pour les mésomorphes: Les mésomorphes étant des personnes physiques et sportives elles vont avoir tendance à se créer des « lésions ostéopathiques » purement mécanique. Le genre de techniques utilisées est basé sur des manipulations puissantes, tels que les HVT (HVBA, ou technique pour faire « craquer »), des techniques articulatoires, du massage profond avec points gâchettes. Biensûr cela reste une tendance, parfois il faut utiliser des techniques plus fonctionnelles.
L’approche ostéopathique pour les ectomorphes: Les Ectomorphes étant des personnes plus absorbées et moins physiques, ils vont être d’autant plus sensible à leur tensions. Ces tensions seront généralement plus dues à des chaînes fasciales et posturales. Etant des patients assez introvertis ils peuvent « viscéraliser » beaucoup de leur stress. Le genre de techniques utilisées est basé sur les techniques fonctionnelles, inhibition fonctionnelle, techniques crâniennes, »balance ligament tension », antéro-post fascial.
L’approche ostéopathique pour les endomorphes: Les endomorphes ont une tendance à l’embonpoint. Résultat, une bonne partie de leurs tensions sont dues à cet excès de poids, notamment sur les articulations, mais aussi dues à leur ptose viscéral-abdominal qui influe énormément sur leur posture. Quoi que l’on fasse leur problème est généralement récurrent, car essentiellement causé par cet excès de poids. Le genre de techniques avec lesquelles ils répondent plutôt bien sont les techniques rythmiques. Le TGO (traitement général ostéopathique) est une approche de choix, les oscillations et techniques de pompage sont aussi à privilégiées tout en y intégrant une approche basées sur les 3 diaphragmes.
Il est évident que ceci est une « tendance » d’approche de traitement. Il faut parfois faire « craquer » un ectomorphe, ou faire du crânien à un mésomorphe. Mais ce qui est sûr c’est que faire exclusivement du crânien à un joueur de Rugby qui sort d’un mole ou bien de faire un « full body adjustement » à un joueur d’échec est une approche qui semble inadéquate.
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