Un diagnostic médical cherche à identifier le tissus qui crée la douleur chez le patient. Ceci est utile car il permet au thérapeute d’adapter ses techniques en fonctions du diagnostic et de référer le patient vers un confrère pour des examens complémentaires si cela est nécessaire.
Néanmoins, se rattacher qu’à ce seul diagnostic pour un traitement serait très limitatif. Les seuls cas où le diagnostic médical et ostéopathique serait en concordance serait sur un trauma directe localisé. Ce qui est assez rare, la plupart du temps les problèmes de dos surviennent à la suite de mouvements quotidiens, anodins et sont la résultante d’une pauvre biomécanique corporelle. C’est la compréhension et le traitement de cette pauvre mécanique qui intéresse l’ostéopathe.
Le but d’un diagnostic ostéopathique c’est de réussir à établir les différentes causes (notamment mécaniques) qui ont prédisposé à l’apparition et au maintien de la douleur chez le patient.
Pour arriver à ce diagnostic l’ostéopathe ne cessera de se répéter la question « pourquoi ? ».
Voici les causes les plus communes d’un diagnostic médicale d’un mal de dos:
- problème de disque
- contracture, déchirement musculaire
- étirement, déchirement ligamentaire
- arthrose
- fracture, tassement vertébral
- pathologie (cancer, AAA, SA)
Voici une liste non-exhaustive de causes communes pouvant élaborer un diagnostic ostéopathique pour un mal de dos (voir aussi le diagnostic ostéopathique du mal de cou):
- fixation vertébrale
- fixation du bassin (sacro-iliaque, symphyse pubienne)
- fixation d’un nerf (sciatique, fémoral)
- mauvaise mécanique d’une hanche, genou, cheville/pied
- mauvaise courbure vertébrale (excès de lordose/cyphose, attitude scoliotique)
- fixation viscérale (spasme du sigmoïde, colon, fixation rénale, congestion du petit bassin suite à une césarienne)
- adhésion cicatricielle (caésarienne, appendicectomie)
- compréhension des facteurs environnementaux du patient (assise prolongée, posture au bureau, B-A BA nutrition, facteur de stress…)
Comme vous pouvez l’observer ces 2 méthodes de diagnostic sont totalement différentes mais parfaitement complémentaires.
Autant il serait dangereux de traiter quelqu’un sans établir un « probable diagnostic médical », autant une vision plus globale du patient peut s’avérer être beaucoup plus efficace qu’une approche strictement symptomatique.
Un mot sur ce « probable diagnostic« : L’ostéopathe ne revendique pas de pouvoir faire un diagnostic médical qui est réservé au médecin. Ce diagnostic est basé sur des preuves objectives de type examen complémentaire (prise de sang, IRM, radio…). Cependant l’ostéopathe doit baser son traitement sur un « diagnostic probable » ou encore appelé « diagnostic de travail« . Dans le cas ou ce diagnostic probable sort du champs de compétence de l’ostéopathe il doit alors référer ce patient à un thérapeute plus compétent que lui en ce domaine. Autant dans le domaine musculo-squelettique l’ostéopathe peut arriver à être assez précis, autant dans les autres systèmes (cardio, respi, gastro, endocrino, génito…) il devra être plus prudent et peut-être se contenter d’énumérer des signes & symptômes.
L’importance de la mobilité du bassin:
L’importance des courbes de la colonne vertébrale:
L’influence de la dysfonction somatique:
Les irritations nerveuses (sciatique & cruralgie):
Exemple de différentes causes de lumbago d’un point de vue ostéopathique:
[…] Exemple de différentes causes de lumbago d’un point de vue ostéopathique: […]
[…] être capable d’émettre un diagnostic sur lequel il basera son traitement. Ensuite le diagnostic ostéopathique lui permettra de rechercher les différentes causes qui ont pu précipiter l’apparition de […]
[…] minimaliste c’est le contraire, le diagnostic ostéopathique va être très précis et le traitement visera à traiter “LA lésion primaire” et […]
[…] voir. Le fait que vous n’alliez pas mieux est un facteur important dans la réorientation du diagnostique et du traitement. Une cause pathologique peut être la cause de vos symptômes et le fait que vous […]
[…] structurelle, viscérale, crânienne, dépendra du diagnostic mais aussi de la morphologie et psychologie du patient. Il convient d’éviter de manipuler […]
[…] avec le minimum de risques. A tout moment l’ostéopathe doit juger si il est sûr de son diagnostic, si il appuie trop fort ou non, si il utilise trop d’amplitude, si il est “focus” […]
[…] radio, scanner, test sanguin… ? C’est pour cette raison que l’on parle de “diagnostic probable” ou de “diagnostic de travail”, diagnostic qui […]
[…] pratique de l’ostéopathie leur offre cette petite liberté qu’est le diagnostic ostéopathique. Ce diagnostic ostéopathique leur permet de s’autoriser à […]
Bonjour,
j’ai depuis 2 mois des décharges electriques localisées sur la face avant de la cuisse droite. Ces décharges se produises lorsque je suis allongé et aussi lors d’un massage cervicale chez mon osthéopathe. Malgré un scanner et un irm rachi les medecins n’ont rien trouvé.
Pouuriez me dire quelles sont les suites à données à ces symptomes inquitétants.
Cordialement.
Bonjour M. Philippe D.,
J’espère que vous comprenez qu’il est toujours délicat de donner un avis sans pouvoir vous examiner.
Cependant votre ostéopathe devrait vous faire une routine d’examens neurologiques/orthopédiques (tester les réflexes, force musculaire, étirement du nerf crural…) qui pourrait compléter vos examens complémentaires et ainsi apporter un élément de réponse.
Si il n’y arrive pas et que le traitement n’améliore pas votre symptomatologie alors il convient que vous voyez votre médecin qui lui même vous réfèrera vers le professionnel adapté (neuro/ortho/kiné/ostéo…) afin d’éliminer toute pathologie sérieuse, si après la case « médecins » vous éprouvez toujours vos symptômes alors vous pourrez toujours essayer un autre ostéopathe.
Cordialement,
[…] le but est de déterminer la sévérité de votre atteinte et d’établir un diagnostic. Plusieurs choix s’offrent à […]
[…] et des tests médicaux peuvent l’aider dans ses diagnostics médicaux et diagnostics ostéopathiques et lui permette de délimiter sa pratique. Tester la présence d’un anévrisme aortique […]
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